Livre d’Or

LA COULEUR EST L’ESPÉRANCE DU BONHEUR

« La couleur est l’espérance du bonheur » s’exclame radieuse l’architecte et artiste Larissa Noury.  Une philosophie que cette créatrice applique, dans son œuvre, au quotidien.

Bien au-delà de conceptions habituelles, dévoilant ainsi la matrice d’un travail dépassant les clivages de frontières restrictives.

Évolution d’une architecture en constante mutation, beauté insoupçonnée de la nature, interaction des formes… C’est vers cet univers d’harmonie que nous entraîne la coloriste. Tout réside dans la contemplation, l’observation, l’interdisciplinarité des beautés que recèle l’espace naturel.
Une perception que l’œil déploie, transfigure, métamorphose.
La couleur est cette excitation fondamentale qui se meut avec la forme, la réfléchit entre ombre et lumière, lui donne la puissance et l’épanouissement, pour ne pas dire la grandeur d’âme.
Une sensation que l’architecte décrypte à travers ses performances que les civilisations ont adoptée. A l’origine, l’idée de cité, selon Aristote, est une notion esthétique et artistique : « … Une ville doit être bâtie de façon à donner à ses habitants la sécurité et le bonheur. Pour atteindre ce but, il ne suffit pas de la science d’un technicien, il faut le talent d’un artiste. »
Artiste, un noble sens qu’illustre la chercheuse, dans toute son ampleur.
Au travers d’études précises, elle interpelle tous les vecteurs susceptibles de converger vers la même dimension où les ambiances s’interposent et se mêlent pour donner un nouveau visage, une configuration différente.
Il y a en toute attitude la démarche suffisante pour donner, au monde, l’illusion bénéfique du bien-être, de la satisfaction, du bonheur à portée de main.
Une vision qu’explore, dans sa quintessence, Larissa Noury… Tel un miroir qui reflète une espérance par laquelle nous nous sentons bercer.

Chantal GUIONNET, journaliste

LA FÊTE DES COULEURS

« Quittant l’autre soir la lumineuse exposition « La fête des couleurs » de Larissa NOURY à la Galerie « C INTERNATIONAL », il me revint en mémoire cette confidence que fit un jour Henri MATISSE à Gaston DIEHL: « La couleur surtout et plus encore que le dessin est une libération ».
Nul ne doute en tous cas que, dans cette «fête des couleurs» qu’elle nous offre, cette artiste d’origine biélorusse se libère du poids des contraintes formelles inhérentes à toute création. Elle nous donne l’impression d’en jouer. Avec elle, les rochers dansent et les arbres, en plein hiver; comme dans un conte, se couvrent de fleurs de neige. Peint sur un miroir, un bouquet fait ici des niches à la lumière. La liberté de l’artiste semble donc avoir, seul, droit de cité. C’est du moins l’impression première du visiteur. Mais au fur et à mesure que sa contemplation se prolonge, -car chacun des toiles exposées fascine-, il s’aperçoit que cette liberté apparente est en fin de compte structurellement maîtrisée.

Paysages comme compositions florales répondent de tout évidence à une vision précise du réel bien que chaque fois transcendée par ce vibrato de l’âme sans lequel ne se reconnaîtraient de l’artiste sa griffe et sa facture. Il en est des œuvres picturales ou poétiques comme des violons. D’ailleurs dans l’une de ces compositions florales, autour du bouquet proprement dit, le pinceau de Larissa NOURY esquisse des volutes de couleur qui font songer aux effleurements de l’archet. Et, de même que ceux-ci feront s’épanouir les thèmes musicaux au terme de cette montée chromatique d’où chaque couleur semble naître, éclatera en ce qui est aussi architecte, avec trois tableaux de la chapelle de Pampelune, peints à différentes heures du jour, nous donne à voir que la courbe pure d’une ogive loin d’être ce « mouvement qui déplace les lignes » porte l’esprit à l’élévation. Ce triptyque en est une démonstration exemplaire. Comme l’est la Sagrada Familia que Gaudi érige à Barcelone et que Larissa NOURY nous restitue en sa flamboyance baroque.

Si la couleur est aussi omniprésente en chacun de ces paysages, l’architecture des ciels épouse souvent celle des pierres comme dans ce magnifique tableau du Château du Queribus. Les lointains en sont si envoûtants que nous avons l’impression de nous trouver sur le chemin de ronde à moins que ce ne soit dans une montgolfière pour mieux en apprécier les alentours. Il arrive que dans certains tableaux les dominantes soient plus sombres mais les contrastes n’en sont alors que plus saisissants comme cette « côte vermeille à Collioure » où les rochers, je l’ai dit, paraissent danser sur la mer. Saisissants aussi ces remparts de Carcassonne. Mais le printemps et l’été apportent également leur luxuriance, tel ce « Champ de lavande » où nous retrouvons l’exubérance coloniale qui nous avait séduites dans les compositions florales.

Une petite suite d’improvisations à la lisière de l’abstrait où la coloriste s’en donne à cœur joie, clôt cette « Fête des couleurs ».

JEAN LAUGIER, poète français, Prix Guillaume Apollinaire

COLORISTE DE LA SENSIBILITÉ

…Larissa est une coloriste de la sensibilité. Elle voit et elle a envie de nous faire apercevoir les couleurs invisibles dans un espace imaginaire. Sa technique originale nous fait découvrir la peinture d’une nouvelle logique de la beauté construite des lumières tactiles et des couleurs immatérielles. Ses origines slaves ouvrent à l’artiste le cheminement de « cultures croisées » qui laissent continuellement effleurer dans son art une dimension picturale proche de celui de ses compatriotes – Kandinsky, Chagall, Poliakoff, de Staël.  Pour Larissa, il ne s’agit pas de peindre mais d’inventer une architecture de strates aux couleurs originales, et surtout de créer une perspective d’une profondeur spécifique pleine de symboles étonnants.

Fusion des couleurs, turbulence des formes, légèreté de l’espace, des images sans dessin et sans bords, tel est le réalisme de la nouvelle abstraction impressionniste inventé par l’artiste. On dit que la couleur n’a de sens que lorsqu’elle est contextualisée. Le sens chez Larissa Noury est le résultat de ce mariage ingénieux entre le matériel et le spirituel. Le renouvellement constant de sa riche palette, aux couleurs resplendissantes est rare dans notre monde où dominent clichés visuels et images violentes. Elle propose en somme un nouvel impressionnisme. Le Premier Grand Prix de Rome Michel Marot a écrit : « Toutes ces nuances ravissent, tous ces sablés de couleurs enchantent, les uns glissent, les autres grattent. Alors c’est plus que tactile pour ceux qui ont les yeux et les doigts sensibles… » Les amateurs d’arts du monde entier apprécient ses œuvres qui font partie de collections privées en Suède, en France, aux États Unis, en Norvège, en Corée du Sud, au Cameroun, au Portugal, au Belarus, en Lituanie et beaucoup d’autres.

Albert de SMET, journaliste « Paris MontmARTre », Membre de l’organisation Mondiale de la Presse Périodique à Bruxelles, Correspondent de “World Periodical Press News”

COULEURS DU TEMPS

« Un titre d’exposition tel que « Couleurs du Temps » pourrait sembler une gageure ou une provocation car la rigueur et les limites du temps semblent incompatibles avec la poésie des couleurs et la divagation créatrice de l’esprit artistique. En fait, Larissa NOURY nous fait entrer dans un monde bien à elle et nous amène par ses dernières productions à reconsidérer notre perception visuelle de monuments et paysages aux structures parfaitement cartésiennes. Artiste peintre née en Biélorussie, Larissa NOURY a suivi une formation en architecture intérieure qui l’a placée sur la voie d’une conception artistique parfaitement équilibrée et au dessin des plus surs, mais elle a aussi acquis une spécialisation de coloriste et le mélange de ces deux cursus a pu engendrer les peintures qui ont été présentées en 2005 dans les locaux de la Grande Loge de France et plus récemment encore dans trois salles de La Galerie du Carrousel du Louvre à Paris, en 2006.

La rencontre de deux univers en apparence opposés est rendue possible par l’inspiration de l’artiste qui entraîne notre regard vers un monde poétique aux couleurs rendues tactiles, voire parfois sensuelles. Aucun personnage ne vient troubler cet Eden mais il s’agit là du parti pris de la peintre qui a voulu privilégier certaines émotions que la présence humaine aurait probablement altéré. C’est notre œil qui analyse la profondeur des couleurs qui créent par leur densité ou leur légèreté la structure d’un univers perceptible par tous et permet de mettre en valeur l’espace imaginaire qui est en fait hors du temps.

La palette est riche et les monuments, paysages ou sensations représentés sont réels ou reconsidérés : la réconciliation de la liberté créatrice du peintre si chère à Véronèse avec le rigorisme des dessins architecturaux est pleinement consacrée. Mais la méthode de la création à travers « impression »-« improvisation »-« composition » de Kandinsky est ici pleinement réadaptée à notre époque et permet à Larissa NOURY de nous suggérer une réflexion sincère, synthétique et multiforme sur les couleurs tactiles qui jouent avec les limites du visible et de l’invisible. L’authenticité de son style ainsi que ses recherches sur la subjectivité du monde personnel et la rencontre entre l’individu et l’universel sont des aspects indéniables de sa réflexion artistique actuelle. Elle semble désormais avoir acquis une maturité de création parfaitement aboutie et son style s’affirme à présent comme une innovation dans l’art de la couleur et du dessin. L’interprétation des couleurs et des formes de Larissa NOURY nous conduit à un regard neuf sur le monde qui nous entoure et c’est bien là le propre de tout pari artistique novateur.

Stéphane CECCALDI, Chef de service, Château de Versailles

AU-DELÀ DU TEMPS

…Au-delà du temps, pour rêver, afin de créer un autre espace-temps !

Une traduction de l’espace, de la profondeur et le rendu d’une perspective subtile et cachée, que seuls les maîtres de la couleur et du dessin maîtrisent et domptent résume toute la puissance qui émane de cette œuvre picturale et la force créatrice de l’artiste peintre et coloriste, notre célèbre et chère Larissa Noury. 

La lumière qui vient de l’intérieur de l’artiste domine et atténue les couleurs de cette œuvre. Une autre dimension du pictural tactile … 

Mohammed TAGHZOUT, Professeur de l’École de Beaux-Arts, Oujda, Maroc

Larissa Noury : peintre et styliste.

Pour être franc Larissa Noury, créatrice multidimensionnelle, me déséquilibre un peu car elle est un peu comme ces boules miroir de dancing qui jettent mille éclats lumineux à la fois. La tâche n’est pas simple convenez en, car notre artiste a un parcours des plus riches et atypiques. Née en Biélorussie, aujourd’hui elle vit et travaille à Paris sur le mont le plus célèbre du monde, le « Mont-Martre ». Sa formation universitaire est des plus sérieuses, art, architecture, coloriste urbaniste, Doctorat de l’école polytechnique de Minsk et cerise sur le gâteau école des Beaux-arts de Saint Pétersbourg etc. 

Grande spécialiste de la couleur elle est fondatrice de l’association C.E.C « Couleurs-Espace-Culture » dans l’esprit du célèbre maître du genre Michel Pastoureau, son directeur de doctorat et préfacier des ouvrages dont Larissa Noury est l’auteure traitant de la couleur dans la ville et dans la vie. Peintre confirmée tant classique que moderne Larissa Noury a étendu son talent à la mode en devenant styliste et coloriste, soutenue par un ancien collaborateur d’Yves Saint Laurent Jean-Marie Pujol. A ce stade nous nous retrouvons dans une parfaite harmonie et complémentarité entre les tableaux et les robes de haute couture.

Larissa Noury a la chance d’avoir pu exposer dans les grandes capitales ou villes du monde entier, Orient, Occident. Aux Etats Unis aussi. Mais revenons à ce que nous est visible et tangible aujourd’hui au-delà de sa superbe robe que porte Larissa Noury et qui nous enchante, sa peinture.

Les œuvres de Larissa sont de la meilleure tenue, le travail est très professionnel et nous plonge dans un florilège de couleurs harmonieusement équilibré et fondu. Tout est de douceur et de délicatesse sorte de poudroiement d’ailes de papillons. Larissa Noury use beaucoup des pigments purs qu’elle mêle à la matière et travaille avec les doigts, jusqu’à trouver la judicieuse fusion chromatique, les justes rapports colorés sur la partition des mille nuances et des déclinaisons dégradées. Chez elle tout se veut tactile, à la mesure de la main. Elle effleure de couleurs ses toiles, les caresse pour les rendre encore plus séduisantes, les métamorphoses nous surprennent et nous transportent dans un univers intemporel.

Au regard de certaines œuvres, je m’imagine parfaitement des cartons pour l’exécution de vitraux, ce qui serait magnifique, sorte de transcendance spirituelle loin de toute dogmatique, rien que la beauté, le rythme, l’harmonie et l’amour des couleurs.

Larissa Noury s’exerce à rédiger de petits poèmes très évocateurs où elle transmet son ressenti, ce qui nous permet de mieux percevoir sa démarche et le but escompté.

L’art pour elle est une globalité, un tout qui se confond à l’universel, graphismes, formes, couleurs se mêlent, se déclinent, nous passons des tons chauds presque sensuels aux tons froids qui nous plongent dans les abysses les plus profonds. 

Larissa Noury materne, nourrit ses œuvres de la pointe des doigts pour y déposer le pigment, il y a ici comme un geste de fécondation, de germination. Ses œuvres pourraient presque se lire au simple touché, la matière détient son propre langage, sa poésie et d’ailleurs si vous êtes attentifs et observateurs, prenez alors le temps nécessaire et vous découvrirez un peu à la manière d’un palimpseste des traces d’écriture et de poésie incrustées dans la matière. Oui, prenez le temps de regarder une à une les œuvres de Larissa Noury qui réfléchissent un monde hors du temps, un monde presque intangible, mais toujours gorgé d’harmonie et de vie, mais surtout d’un univers où règne la beauté des couleurs.

Michel BENARD, Cénacle Européen des Arts et des Lettres, Lauréat de l’Académie Française et Chevalier dans l’Ordre des Arts et des Lettres

Les œuvres colorées lumineuses de Larissa Noury ont été présentées autour du sujet « Souvenirs d’Eté » à l’«Artésienne» dans le 18ème arrondissement de Paris. La peinture tactile a créé une ambiance spécifique pour les visiteurs qui sont venus découvrir les œuvres de Larissa. Ici, dans une fragile confrontation entre peinture figurative et abstraite se confondent le réel et l’irréel, la matérialité et la spiritualité. « Lumineux, féérique, divers, splendide, il y émane une énergie, une lumière, un merveilleux voyage qui apaise, ressource… », « très heureuse et fière de faire votre connaissance, votre création inspire, c’est la fête pour l’Ame… », « Bravo, une telle puissance dans vos œuvres ! Magnifique ! », « on ne se lasse jamais de contempler ces tableaux. On fera toujours un détour pour les voir. Exceptionnelle, sensuelle, personnelle… » – ont remarqué les visiteurs, venus découvrir les créations de Larissa. Ils venaient de France mais aussi du Venezuela, d’Italie, de Russie, du Cameroun, de Guadeloupe, de Biélorussie, de Bulgarie, du Japon, de Chine.

« Merci à vous belle d’âme Larissa pour tout ce qui émane de votre présence, de votre prestance, de votre élégance, de la luminescence de vos œuvres, où l’on puise des bonnes ondes et qui sont le reflet de votre personnalité, généreuse, ouverte, à l’écoute, altruiste, engagée, disponible pour toutes les causes humanitaires, aux quatre coins de la terre. Amitiés »

Jean Paul ABULKER