CECIL D'ESTIENNE
Pour l'inauguration de l'exposition
ARTESIENNE, LE 13 DECEMBRE 2013
« MINERAL SIDERAL »
Bonjour tous,
Un très grand « Merci » à vous qui avez répondu à ce rendez-vous et êtes venus nous rejoindre pour partager ce moment d’échange « MINERAL SIDERAL » à la fois PICTURAL, SCULPTURAL pour cette expo à quatre mains
Vous rencontrer est toujours un moment très particulier et je suis particulièrement touchée en retrouvant des visages connus, cette fidélité me va droit au cœur
Le charme de la rencontre n’est plus à démontrer, l’alchimie de l’échange nous a tous convaincu, la richesse de la confrontation nous construit.
Vous connaissez tous Larissa Noury, grande voyageuse autour de la planète, tous les continents ont accueilli la brillance de ses pinceaux. Née en Biélorussie, elle réside aujourd’hui à Paris. Architecte coloriste, elle nous offre le résultat de ses recherches en peinture et plaide pour la couleur dans la ville, dans la vie et dans sa vie des couleurs architecturées qui ouvrent des perspectives cosmiques et donne à l’espace de nouvelles dimensions. Elle a enseigné à l’Ecole Supérieure des Arts et Techniques de Paris, et à l’Université de Bordeaux III.
Cécil d’Estienne, pratique plus volontiers le voyage intérieur. Née en France, elle réside maintenant en province au cœur de paysages forts. Ancienne élève de compagnon tailleur de pierre aux Beaux Arts, elle travaille différentes formes plastiques et artistiques. Ses textes poétiques ont retenu l’attention de différents jurys. Les mathématiques et l’anatomie sont deux éléments de sa formation qui structurent toujours mon travail de sculpteur.
L’art est une porte ouverte sur la vie, une façon de l’exprimer la vie, de la commenter pour la faire sienne et la partager. Cette démarche mobilise les sens, en développe l’acuité, donne du sens à ce qui nous entoure et permet le partage en toute lumière
Des parcours différents enrichissent les modes d’expression et leurs contenus. Mais ces deux artistes ont une même quête : Peut-être un féminin absolu …
Si
Larissa est la peinture, Cécil la sculpture
Si
Cécil la matière, Larissa la couleur,
Mais c’est aussi
Larissa les pigments, Cécil les patines
L’exercice de la main dans tous ses états :
Cécil le ciseau, Larissa le pinceau
L’exercice de l’œil sur tous les tons :
Des camaïeux aux contrastes
De la lumière à l’ombre
Du plein au délié
Du rond de bosse au lissé le plus tendu
Le travail sur les différences, les contrastes, leurs limites, l’étude que l’on peut en faire, la maîtrise vers laquelle on veut tendre permet d’aller à la confrontation celle
La pleine matière sur la toile, pour exprimer toute la consistance et l’implication, une vérité d’être.
La pleine brillance jusqu’aux éclats de lumière, pour exprimer les palpitations, les vibrations, les émotions
Du tuffeau fragile, tendre et royal à la fois mais plein d’imprévus tissés sous le ciseau depuis la nuit des temps, pierre sédimentaire oblige !
Et du bronze qui lui a déjà témoigné de la culture à travers les siècles dès le moment où l’industrie humaine a été mise en œuvre, entre matière et feu.
Avoir des parcours différents et se rencontrer là, où l’envie est incontournable, impérative , totale ; mais avoir la même recherche de cohérence, la même exigence dans le travail abouti, la même quête d’une vérité et proposer des aspirations, des fascinations, des réflexions construites sur un regard attentif à ce qui nous entoure et arrêter l’instant.
Proposer le rêve et ce qui parle à l’âme
Et souhaiter vous faire rêver…
Merci
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